Ce que nous retenons de son intervention :

• • La problématique de l’eau n’est pas nouvelle et a surgi sous différentes formes à travers notre histoire : de la rédaction des premiers textes concernant les droits des eaux après la Révolution française à la sécheresse de 1976, l’eau a déjà été par le passé un enjeu économique et social. Les changements climatiques accélérés en Europe sont néanmoins un facteur d’amplification.

• • La quête de l’eau est aujourd’hui un enjeu mondial et financier : ensemencement des nuages, désalinisation, trafics d’iceberg, transport de l’eau sur de vastes distances… il n’y a pas de limite.
• • Cependant la communauté scientifique, l’ONU et un nombre croissant de parties prenantes nous alertent : des réserves qui ont mis des millions d’années à se former ont été épuisées, à tel point que l’axe de rotation la terre s’est déplacé au cours du 20e siècle.
• • En octobre 2023, un rapport de l’ONU identifie 6 risques catastrophiques pour la planète dont l’épuisement des nappes phréatiques. Les enjeux géopolitiques et géostratégiques sont massifs et il est donc critique d’intégrer l’eau dans les réflexions politiques et économiques et de repenser les modèles.
• • Les liens complexes entre l’eau, le changement climatique et l’économie soulignent la nécessité de comprendre ces défis interconnectés. L’élaboration de stratégies de gestion durable de l’eau exige une compréhension nuancée et des efforts de coopération pour trouver des solutions durables.